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David Wemyss, Lord Elcho : Document historique unique le nommant Capitaine dans le Régiment de Cavalerie Fitzjames

1753

David Wemyss, Lord Elcho : Document historique unique le nommant Capitaine dans le Régiment de Cavalerie Fitzjames

1753

Couleur

N/A

État

Excellent

Matière

parchment

Lieu de production

France

Méthodes de payement (4)

Méthodes d'expédition (3)

Description

David Wemyss, Lord Elcho : Document historique unique le nommant Capitaine dans le Régiment de Cavalerie Fitzjames Ce parchemin extraordinaire est un document original daté du 17 mai 1753, nommant officiellement David Wemyss, Lord Elcho, comme « Capitaine Réformé » dans le Fitzjames Horse, un prestigieux régiment de cavalerie irlandaise au service de l’armée française. Le régiment Fitzjames, composé en grande partie de soldats irlandais et jacobites exilés, servait sous la couronne française et était réputé pour sa bravoure et sa loyauté au XVIIIe siècle. Le parchemin, portant la signature d’Armand, Marquis de Béthune, Maréchal des camps et armées du roi et Commandant général de la cavalerie légère française, constitue une pièce majeure de l’histoire militaire jacobite et européenne. Il illustre la transition d’Elcho, figure marquante de l’échec de l’insurrection jacobite de 1745, en soldat de fortune au service de Louis XV. Contexte de David Wemyss, Lord Elcho Né en 1721 de James Wemyss, 5ᵉ Comte de Wemyss, et de Lady Janet Charteris, David Wemyss, vicomte Elcho, fut un soutien clé du Prince Charles Édouard Stuart lors de l’insurrection jacobite de 1745. Il combattit aux batailles décisives de Prestonpans et de Culloden avant de fuir en France après la défaite jacobite. Condamné pour trahison et dépossédé de ses terres et titres, Elcho resta en exil pour le reste de sa vie. En 1752, Louis XV émit une commission royale nommant Elcho capitaine dans le Fitzjames Horse. Ce régiment offrait un refuge aux exilés jacobites qui trouvaient un sens à leur vie en servant la couronne française. Le titre de « Capitaine Réformé » lui permettait de conserver son rang de capitaine tout en servant dans une capacité flexible ou auxiliaire. Traduction du document Le texte original en français est une commission royale et un ordre de reconnaissance, traduit comme suit : Armand, Marquis de Béthune, Maréchal des camps et armées du Roi, et Commandant général de la cavalerie légère de France : Vu les Lettres Patentes du Roi, en forme de commission, émises à Marly-le-Bois en mai 1752, signées Louis, contresignées D’Argenson et scellées, par lesquelles Sa Majesté a nommé et établi Monsieur David de Wemyss, vicomte Elcho, Capitaine Réformé dans le Régiment de Cavalerie Irlandaise Fitzjames, avec le rang et l’autorité de Capitaine dans ledit régiment et parmi les troupes de cavalerie de Sa Majesté, pour servir, commander et agir sous l’autorité du Roi, sous Monsieur le Prince de Turenne, Colonel Général de la Cavalerie, et sous la nôtre, conformément aux ordres donnés : NOUS, en vertu de l’autorité qui nous est conférée par Sa Majesté à travers notre rôle de Commandant général de ladite cavalerie, ordonnons à tous Brigadiers et autres Commandants de la cavalerie de reconnaître Monsieur de Wemyss, vicomte Elcho, en cette qualité susmentionnée, conformément aux Lettres Patentes du Roi. En témoignage de quoi, nous avons délivré et signé cet acte, l’avons fait contresigner par notre secrétaire ordinaire et l’avons scellé du sceau de nos armes, pour qu’il soit valide et effectif partout où besoin sera. Fait à Paris, ce 17ᵉ jour de mai 1753. Signé : Le Marquis de Béthune Signification historique Ce document confirme non seulement le grade militaire d’Elcho mais sert également de témoignage poignant de sa vie en exil. Déchu de ses titres et terres écossais, Elcho trouva un sens à travers son service militaire sous la couronne française. Son rôle dans le Fitzjames Horse souligne le destin interconnecté des exilés jacobites et de l’armée française au XVIIIᵉ siècle. État et présentation Le parchemin est bien conservé, avec des signatures, des sceaux et une écriture détaillée clairement visibles. Le texte reflète à la fois la formalité des commissions militaires du XVIIIᵉ siècle et le poids historique des expatriés jacobites au service de l’Europe. Cette pièce constitue un remarquable témoignage pour les collectionneurs de souvenirs jacobites ou d’histoire militaire européenne.

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Description

David Wemyss, Lord Elcho : Document historique unique le nommant Capitaine dans le Régiment de Cavalerie Fitzjames

Ce parchemin extraordinaire est un document original daté du 17 mai 1753, nommant officiellement David Wemyss, Lord Elcho, comme « Capitaine Réformé » dans le Fitzjames Horse, un prestigieux régiment de cavalerie irlandaise au service de l’armée française. Le régiment Fitzjames, composé en grande partie de soldats irlandais et jacobites exilés, servait sous la couronne française et était réputé pour sa bravoure et sa loyauté au XVIIIe siècle.

Le parchemin, portant la signature d’Armand, Marquis de Béthune, Maréchal des camps et armées du roi et Commandant général de la cavalerie légère française, constitue une pièce majeure de l’histoire militaire jacobite et européenne. Il illustre la transition d’Elcho, figure marquante de l’échec de l’insurrection jacobite de 1745, en soldat de fortune au service de Louis XV.

Contexte de David Wemyss, Lord Elcho
Né en 1721 de James Wemyss, 5ᵉ Comte de Wemyss, et de Lady Janet Charteris, David Wemyss, vicomte Elcho, fut un soutien clé du Prince Charles Édouard Stuart lors de l’insurrection jacobite de 1745. Il combattit aux batailles décisives de Prestonpans et de Culloden avant de fuir en France après la défaite jacobite. Condamné pour trahison et dépossédé de ses terres et titres, Elcho resta en exil pour le reste de sa vie.

En 1752, Louis XV émit une commission royale nommant Elcho capitaine dans le Fitzjames Horse. Ce régiment offrait un refuge aux exilés jacobites qui trouvaient un sens à leur vie en servant la couronne française. Le titre de « Capitaine Réformé » lui permettait de conserver son rang de capitaine tout en servant dans une capacité flexible ou auxiliaire.

Traduction du document
Le texte original en français est une commission royale et un ordre de reconnaissance, traduit comme suit :

Armand, Marquis de Béthune, Maréchal des camps et armées du Roi, et Commandant général de la cavalerie légère de France :

Vu les Lettres Patentes du Roi, en forme de commission, émises à Marly-le-Bois en mai 1752, signées Louis, contresignées D’Argenson et scellées, par lesquelles Sa Majesté a nommé et établi Monsieur David de Wemyss, vicomte Elcho, Capitaine Réformé dans le Régiment de Cavalerie Irlandaise Fitzjames, avec le rang et l’autorité de Capitaine dans ledit régiment et parmi les troupes de cavalerie de Sa Majesté, pour servir, commander et agir sous l’autorité du Roi, sous Monsieur le Prince de Turenne, Colonel Général de la Cavalerie, et sous la nôtre, conformément aux ordres donnés :

NOUS, en vertu de l’autorité qui nous est conférée par Sa Majesté à travers notre rôle de Commandant général de ladite cavalerie, ordonnons à tous Brigadiers et autres Commandants de la cavalerie de reconnaître Monsieur de Wemyss, vicomte Elcho, en cette qualité susmentionnée, conformément aux Lettres Patentes du Roi.

En témoignage de quoi, nous avons délivré et signé cet acte, l’avons fait contresigner par notre secrétaire ordinaire et l’avons scellé du sceau de nos armes, pour qu’il soit valide et effectif partout où besoin sera.

Fait à Paris, ce 17ᵉ jour de mai 1753.

Signé : Le Marquis de Béthune

Signification historique
Ce document confirme non seulement le grade militaire d’Elcho mais sert également de témoignage poignant de sa vie en exil. Déchu de ses titres et terres écossais, Elcho trouva un sens à travers son service militaire sous la couronne française. Son rôle dans le Fitzjames Horse souligne le destin interconnecté des exilés jacobites et de l’armée française au XVIIIᵉ siècle.

État et présentation
Le parchemin est bien conservé, avec des signatures, des sceaux et une écriture détaillée clairement visibles. Le texte reflète à la fois la formalité des commissions militaires du XVIIIᵉ siècle et le poids historique des expatriés jacobites au service de l’Europe. Cette pièce constitue un remarquable témoignage pour les collectionneurs de souvenirs jacobites ou d’histoire militaire européenne.